Plume Membre
Messages : 277 Date d'inscription : 01/05/2012
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| Sujet: Ma "Galerie" Sam 5 Mai - 13:04 | |
| Bonjour ! Ici, jexposerais plusieurs de mes écrits (non finie pour la majorité), mais surtoût une histoire en particulier : Lune des vents. Bref, avant, voici les autres écrits : - Le voyage de Pâquerette - La fleur Arc-en-ciel:
Le voyage de Pâquerette : La Fleur Arc-en-Ciel
C'était une très belle journée d'été, où le soleil brillait de milles feux. Le ciel bleu était légèrement parsemé de fins nuages. Pâquerette jouait avec ses petits frères et sœurs : Rose, Lilas, Violette, Flip et Flap. Mais... Cette journée qui s'annonçait prometteuse ne l'était pas vraiment. Le père de Pâquerette, Elio, un grand renard roux et noir aux extrémités des pattes, arriva avec une mauvaise nouvelle : « -Mes petits, votre mère est gravement malade. Les chamans de la meute ne trouvent pas ce qu'elle a. » La jeune renarde grise, blanche et noire baissa la tête, sa pâquerette à l'oreille semblant se faner. Des larmes perlèrent sur sa truffe déjà humide. Ses petits frères et sœurs éclatèrent en sanglots. Généralement, quand les chamans ne trouvaient pas, c'est qu'il n'y avait plus rien à faire. Elio repartit voir sa bien aimé, laissant ses enfants à leurs sanglots. Mais Pâquerette le suivit. -Fleur, ma chérie, les enfants ont compris que tu allais...fit-il, interrompu par sa fille aînée. -...Rester en vie, Maman, finit Pâquerette en changeant la phrase de son père. J’irais chercher pour toi un remède, quel qu'en soit le prix. Fleur, sa mère, resta bouche bée. Son mari ne bougerait pas le petit doigt, alors que sa fille oui. -Et bien... Fais attention à toi. Pâquerette les salua, puis sortit de la tanière, pour aller chercher un sac bandoulière en feuille de palmier, où elle mettra sa plante médicinale. Mais sa petite sœur Violette se trouvait là. Violette était dépendante de sa grande sœur. Elle ne l'avait jamais quitté. Alors, elle pleura en voyant sa grande sœur partir. -Ne t'en fais pas, Violette. Je rentrerai le plus vite possible, la rassura Pâquerette en la regardant avec ses yeux d'or. Violette baissa la tête, puis retourna avec ses frères et sœurs.
Pâquerette marchait déjà depuis 2 heures, ne sachant pas ce qu'elle devait trouver. Le soleil cognait vraiment fort ce jour-là. Elle haletait, la langue pendante à l'air libre. Maintenant, elle rampait presque au sol. Miracle ! Une grande cascade se trouvait juste devant sa truffe. Elle bondit alors vers celle-ci, plongeant en éclaboussant tout autour. -Et bien merci, ironisa un renard inconnu qui était assis par là. La soif avait aveuglé Pâquerette qui n'avait pas vu le renard. -Désolé, s'excusa Pâquerette, en mettant ses pattes sur le rebord. Le renard sourit. Il était magnifiquement beau. Ce renard au sourire charmeur était beige sur la partie haute, blanc au flanc et aux zones basses, le tout petit bout des pattes et de la queue noir. Mais le mieux, c'était ses yeux. Ils étaient bleu lagon, des sortes d'étoiles parsemant ses prunelles. -Ça va mademoiselle ?, fit le renard en sortant Pâquerette de ses rêves. Elle remua brusquement la tête, puis répondit d'un signe de tête affirmatif. -Vous aviez l'air assoiffée . D'où venez-vous pour vous ruez sur une cascade ? De loin je suppose. Pâquerette réfléchit un instant. -Et bien oui, je viens de la Vallée aux Fleurs. Au fait, je m'appelle Pâquerette. Le renard fit une tête des plus étonnées. -La Vallée des Fleurs ?! Et ben, ça fait une sacré trotte. Moi c'est Arroyo, qui veut dire ruisseau en espagnol. Il était beau, et en plus, c'était un renard Espagnol ! Le rêve pour Pâquerette. De plus, l'endroit était paradisiaque. L'herbe fraîche était moelleuse sous les coussinets, des fleurs en tous genres en parsemant le sol. -Quelle merveille !, s'écria Pâquerette en voyant un arc-en-ciel tracer sa route dans le ciel, qui commençait à prendre des couleurs rosées, le soir approchant à grand pas. Arroyo sourit, puis regarda le sourire de Pâquerette. Elle semblait émerveillée. -Mais... Dis-moi, que viens-tu faire ici, si loin de chez toi ? Demanda le renard intrigué par le long voyage de Pâquerette. A cette question, Pâquerette baissa la tête. -Ma mère est gravement malade, et les chamans ne savent pas ce qu'elle a. Si je ne trouve pas un remède, elle mourra dans les jours à venir. -Je suis désolé... Si tu as besoin d'aide, je suis là, déclara-t-il gentiment. Pâquerette releva la tête aussitôt, ses yeux s'illuminant à sa proposition. -Avec GRANNND plaisir ! Elle se retint de sauter de joie, préférant s'asseoir pour ne pas se fatiguer. -Malheureusement, nous ferons les recherches demain, il se fais tard. Suis-moi. Arroyo la conduisit dans une tanière, où il se coucha. Pâquerette en fit de même, mangeant un petit bout de cerf qu'il lui avait proposé. Ils s'endormirent sous les étoiles, des rêves plein la tête.
Le lendemain matin, Arroyo était déjà debout, du moins c'est ce qu'en déduit Pâquerette, voyant des fruits tels que des mûres et baies devant sa truffe. Elle s'étira longuement, puis dévora en quelques secondes la récolte du renard. -Gloutonne, rigola Arroyo qui revenait d'un bain matinal. Pâquerette lui tira la langue, mais Arroyo, pour répondre à cet acte, s'ébroua juste au dessus d'elle. Elle glapit au contact du liquide frais, puis se vengea en crachant à la figure d'Arroyo les noyaux de certaines baies. Ils éclatèrent tous deux de rires. -Si on arrêtait ces échanges ? -Je suis d'accord, je n'ai pas envie de me refaire trempée, répondit la renarde, qui se lécha la patte avant droite tel un chat, enlevant un peu d'eau petit à petit. -Et si on continuait la recherche de ta mystérieuse fleur ?, proposa Arroyo. -Tout à fait d'accord, conclut Pâquerette. Ils sortirent donc de la tanière à la recherche de la plante, Pâquerette n'oubliant pas son mini-sac.
En marche, les deux renards discutaient agréablement, puis vint le moment où un un arc-en-ciel fit apparition, -Encore un ! Tu sais Arroyo, j'ai toujours rêvé d'aller au pied d'un arc-en-ciel..., murmura Pâquerette. Le renard réfléchi. Il voulait réaliser les rêves de Pâquerette. A vrai dire, il l'aimait beaucoup. -Et bien... Allons-y, fit le renard avec une voix de charmeur. -Mais...Mais et ma mère ?, s'écria la belle. Arroyo sourit, puis tourna autours de Pâquerette. -Ne t’inquiète pas pour ça... Pâquerette soupira, puis le suivit, tous deux galopant dans les plaines, remplies d'herbe verte à souhait, fraîche et tendre. Ils suivirent des yeux l'arc-en-ciel, pour ne pas le voir disparaître alors qu'ils étaient si près du but. Mais il y arrivèrent enfin. Haletant, il se couchèrent juste devant, l'admirant. On pouvait voir des étoiles brillaient dans les yeux de Pâquerette, si bien que Arroyo en tomba réellement amoureux. La jeune renarde se releva, puis marcha quelques mètres plus loin, pour être au pied de l'arc-en-ciel. -Mais...!, s'étonna la renarde. Arroyo s'approcha pour voir la raison de cet étonnement, et puis, ils virent tous deux, une magnifique plante poussait, sous les rayons de l'arc-en-ciel. Pâquerette savait que cette plante était le remède. Elle était comme tombée du ciel. -Arroyo, c'est ça le remède ! Le remède, c'est le rêve qui se mêle à une réalité oubliée ! Et oui, Pâquerette avait rêvé de voir le pied d'un arc-en-ciel, et la réalité oublié, et bien c'est la maladie de sa mère. Elle l'avait oublié avec Arroyo. Elle cueillit donc la fleur délicatement. Chaque pétale avec une couleur de l'arc-en-ciel, son pollen étant fait d'une poudre pailletée et lumineuse. Pâquerette baissa la tête en soupirant. Elle ne verrai plus Arroyo quand elle rentrera. -Rentrons, petite fleur, souffla Arroyo, visiblement triste lui aussi.
Le soir-même, Pâquerette était rentrée chez elle, juste à l'entrée de son territoire. Elle remercia longuement Arroyo, disant qu'elle essayera de le revoir. Ils l'espéraient tous les deux. -Au revoir, Arroyo, déclara tristement la belle renarde. -A bientôt, petite fleur... Mais Pâquerette ne put s'empêcher le lui faire une léchouille à la joue. C'est à ce moment qu'une étoile apparue dans le ciel parsemé de constellation. LEUR étoile. Pâquerette marcha sans se retourner, trop triste, mais à la fois joyeuse pour sa mère.
Le lendemain matin, Fleur, la mère de Pâquerette gambadait dans les champs de fleurs du territoire, avec ses enfants et son mari. Pâquerette avait réussi. Le soir, ils feraient une grande fête en l'honneur de Pâquerette, mais aussi pour la fin de maladie de Fleur. «Ce ne sera pas pareil sans toi, car tu es mon rêve...» pensa la pauvre renarde, loin de son conjoint.
Ceci était l'histoire pour un concours, avec en personnage principale un renard ou un loup, qui devait sauver sa mère malade. J'ai gagné ce concours ^^ Je continue actuellement quelques petits écrits de ce genre sur Pâquerette, prête pour d'autres quêtes ^^ - La meute des Sans-Frontières (Intro et début de chap1):
Intro : Nouvelle vie
Un œil, puis l’autre. Les yeux clignotants, je regardais autour de moi, des ombres mal distinctes par ma vision floue. Plus les minutes passaient, mieux j’y voyais. Les ombres devinrent plus nettes, de petits museaux se pointant devant mon visage. Des éclats de rire retentissaient, des sourires m’entouraient. Je n’y comprenais pas grand-chose, mais ce que je savais, c’était que le sujet de l’attraction, c’était moi. Mes oreilles duveteuses frémirent quand une langue rêche vint me lécher derrière la tête. Le calme intervint quand je poussai un petit jappement de mécontentement, n’appréciant pas vraiment « l’eau » derrière ma tête. J’entendis des : « Qu’elle est chou cette petite… », « C’est un ange ! », … Ils parlaient toujours de moi. Je voulu partir pour calmer mes oreilles de ces bruits, mais quand je me retournai, j’eus en face de ma gueule, de grands poils bruns. Qui était cette personne ? Pour le savoir, je levai ma petite tête. Des yeux doux me regardaient. La personne en face de moi me souriait agréablement, alors je souris. Quelle erreur ! La personne d’apparence gentille me lécha à nouveau, mais sur le front. Je secouai vivement la tête pour me débarrasser de cette bave. -Quel est son nom, Felza ?, interrogea une autre personne. L’être nommé Felza ne répondit pas, tellement fasciné par moi. C’est donc son compagnon - du moins je pense - qui répondit à la place. -Doletcha, futur Alpha femelle de la meute des Sans Frontières, les loups voyageurs !, s’écria le « loup ». Je compris nettement plus de chose. Je me nommais donc Doletcha, et… J’étais une louve. Les loups de la « meute » - c’est le nom donné par mon père – aboyèrent, jappèrent en tous sens. Je souris. J’étais ce qui semblait être un nouvel être de la famille et de la meute. Tout à coup, une petite truffe se fraya un chemin à travers la ligne demi-circulaire de loups en face de moi, ma mère et mon père. Le museau, une fois dégagé de cette mêlée de loups, se pointa juste devant moi. Le seul problème, c’est que dans l’élan, je fus donc nez-à-nez, ou plutôt truffe-à-truffe avec un louveteau de mon âge. Il avait l’air de vouloir jouer avec moi, me bousculant, alors que je ne tenais déjà pas très bien sur mes quatre pattes. Il me refit un coup de patte dans mon épaule droite, et là : Patatras ! Je titubai de façon clownesque, puis retombai d’une manière loin d’être élégante sur mon arrière-train. Le louveteau pouffa royalement de rire, s’en tordant les côtes, roulant au sol tel une boule de bowling, alors que moi, je tirai la tronche la plus boudeuse de la Terre. Une louve rose pâle, des nuages blancs parsemant son corps, arriva et pris le louveteau par la peau du cou, puis le déposa devant un autre loup. -Leek, tu n'as pas honte ?! C'est ta futur Alpha tout d'même, gronda la louve. Ma mère se leva et vint s'asseoir près de moi, me relevant par la même occasion. -Laisse Clady, ce n'est qu'un enfant, dit ma mère d'une voix douce. Clady soupira et répliqua : -Et bien justement ! Quand on est louveteau, on apprend les bonnes manières ! Le louveteau nommé Leek baissa la tête, puis la releva pour regarder sa mère dans les yeux. -Oui maman... La mère de Leek, fière de son fils, lui chuchota d'une voix mielleuse ces mots : -Allé mon cœur, va t'excuser. Leek fit quelques pas jusqu'à moi, puis exécuta l'ordre de sa mère : -Pardonne-moi Doletcha... Quand il s'excusa, son regard devint doux, mélancolique. Son ton était posé, sûr. Sa voix magnifique. Je repris mes esprits et répondit difficilement : -Pardonné, futur Bêta Leek ! Ces paroles furent le début d'une grande amitié. Autour, les loups dansaient, sautillaient en mon honneur. -Felza ! Notre fille a dit ses premiers mots !, s'exclama de joie mon père. Ma mère me regardait, ébahit, la bouche grande ouverte. Leek souriait, quand il vit une louvette arriver. Il lui fit signe de venir me féliciter, mais celle-ci nous tourna le dos, la queue en l'air, un air dédaigneux au visage. Mon instinct se révéla à cette action, me faisant grogner. -Doucement mon ange, me chuchota mon père juste avant de me prendre par la peau du cou, alors que je me débattais pour faire la peau à cette insolente. Ma mère se leva, puis se dirigea vers notre tanière. Mon père et moi arrivions juste après. Il me déposa à l'entrée. Je regardais une dernière fois les loups qui se dispersaient, Leek avec.. À la fin de ce spectacle, la nuit était tombée ? J’accourus donc vers ma mère qui était couchée avec mon père, m'entre-mêlant dans les poils chauds et doux de son ventre. Mais... Une question me trottinait encore en tête : -Maman, pourquoi la louvette qui est arrivée en dernière m'a telle tournée le dos ? Ma mère sourit et me lécha : -Tu saura ça plus tard... Maintenant dors mon petit ange. Elle ferma les yeux et s’endormit, tout comme mon père qui ronflait déjà. Moi, je ne dormais pas encore. J'observais les étoiles dans le ciel noir-bleuté. La lune d'argent éclairait cet espace nocturne, froid, céleste ? Mes yeux se fermaient peu à peu. Le sommeil m'emportait, mais une étoile filante vint me sortir de ce trou noir. MON étoile. Le sommeil me prit pour de bon... Et puis... Ronron.
Chapitre 1 : Premier Pas
Les rayons chauds du soleil vinrent caresser mon visage de leur lumière. Je me levai donc tout en m'étirant. Mes parents n'étaient plus présents. Je partis donc à leur rechercher en sortant de la tanière. Personne aux alentours. Mais des petits jappements joueurs attirèrent mon attention. Quelques mètres plus loin, une sorte « d'air de jeux » occupait les louveteaux. Une louve les gardait. Je m'approchais lentement, puis la louve me sourit et m’appela. -Doletcha, approche ! Je fis quelques pas de plus, puis m’arrêtai-je. La louve me regarda bizarrement, puis s'approcha de moi, voyant que je n'étais pas très coopérative envers elle. -Alors petite louvette, tu ne veux pas venir me voir ? -Je... Je vous connais pas... L'inconnue me sourit, voyant bien que je n'étais pas rassurée sans la présence de mes parents. Je m’assis sur mon arrière-train, chavirant en tous sens par les louveteaux m'entrechoquant dans leur jeux. -Je suis Perle, déclara-t-elle enfin pour mon plus grand plaisir. Je suis la nourrice de la meute. Et la marraine du jeune Leek, que tu connais bien. Connais bien, connais bien, c'était vite dit. Je ne l'avais vu qu'une fois, lors de ma naissance. Mais bon. -Tes parents m'ont dit de te faire découvrir notre univers. Ils sont à la chasse. Ils ne rentreront que ce soir. Que ce soir ! Cette nouvelle me rabattue les oreilles. Mais Perle était bien décidée à me montrer notre « univers ». ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- - Mais avant, une petite présentation des louveteaux de la « crèche », fit Perle en se dirigeant vers le louveteaux. Elle avançait d'un pas léger à travers l'herbe qui formait un tapis mou. En quelques secondes nous fûmes arrivés près des louveteaux. Je m'assis puis me grattait l'oreille d'un geste machinal. Je fermais les yeux pour ne pas me recevoir des poils en pleine figure. Quand j'eus fini et que je reposais ma patte, Leek était assit en face de moi. Le voir me fit sursauter en arrière, mon poil tout hérissé. Leek me sourit, un regard joyeux au visage. Mais bon, lui, je le connais. Perle arriva alors me dirigeant vers les autres. -Voici Serafina, Saya, Loko, et Flared. Ah oui, la louvette là-bas, c'est Violette. Serafina et Saya étaient jumelles, mais l'un était blanche comme neige (Serafina), l'autre noire obscur (Saya donc). Elles se complétaient comme le Yin et le Yang. Serafina était douce et gentille comme un ange. Sa sœur était tout le contraire : Révoltée, plutôt méchante, et accrocheuse. Mais elles ne pouvaient pas vivre l'une sans l'autre. Telles des aimants qui s'attirent et qui se repoussent. -Bonjour Doletcha !, me déclara Serafina, toute enthousiasmée. -Salut...., marmonna Saya, beaucoup moins charmante. En guise de réponse, je leur souris amicalement. Puis, ayant assez observer les jumelles, je me tournai vers Loko pour mieux le « décrypter ». Loko était le plus grand de la bande. Il avait déjà 1 ans et 2 mois (l'équivalent de l'adolescence). Son pelage était gris nuage, avec quelques signes bleus sur tout le corps. Rien qu'en le voyant se chamailler avec Leek, j'en déduis qu'il était joueur, farceur, taquin. J'appris, par la suite et bien plus tard, qu'il était menteur, fourbe, mais pas autant rusé que Leek. -Salut beauté... , me fit-il, avec un roulement des yeux. -Ouai, salut..., répondis-je, méfiante. Et il essayait d'être charmeur en plus ! Le parfait profil d'un adolescent. Une fois cette présentation... Surprenante achevée, je tournai mon regard vers le dernier, ou plutôt l'avant-dernier louveteau, si je comptait Violette. Flared. Flared était seul dans son coin à jouer avec les feuilles qu'il décrochait des arbres. Flared était différent. Il avait des ailes. De petites ailes, certes, mais il en avait. Elles étaient blanches et rouge, ornementées de paillettes dorées. Lui-même était blanc et rouge feu. Vu qu'il était de dos, je ne pouvais voir son visage. Je décidi donc de m'approcher de lui. Quand je fus assez proche, je posai une patte prudente sur l'épaule du louveteau assis. Au premier contact, il prit peur et s'envola sur une branche d'un arbre. Son souffle était irrégulier, l'épouvante agissant sur l'air inspiré. Quand il eut estimé être en sécurité sur son arbre, il me regarda, comme pour s'assurer que je n'étais pas une menace. Aussitôt qu'il me guetta de son perchoir, le soleil fit passer un rayon de lumière d'un œil à l'autre. Je vis un œil doré comme les tournesols en plein soleil, et l'autre... Blanc ?! Il était donc... A demi-aveugle ?
C'est une histoire que j'écris actuellement en parallèle avec Lune des vents. Je l'écris sur papier à la base, pendant mes heures de permanances, et ensuite je l'écris sur ordinateur. En réalité, le chapitre 1 et beaucoup plus avancé que ça, mais je n'ai pas encore retranscrit sur ordinateur ^^' - (Pas de nom réel pour l'instant):
Chapitre 1 : La trouvaille.
Chercher et cueillir des fraises des bois, n’était pas une mince affaire. Il fallait chercher partout, même sous les orties, au risque de s’y piquer le doigt. Je regardais toujours tête baisé, quand je vis un trou où il y avait plein de fraises des bois. « -Chouette !me dis-je. » Je m’empressais d’en ramasser un maximum, du moins, jusqu’à remplir mon panier. Mais, plus je m’approchais du trou, plus j’entendais des couinements. Ces couinements étaient étouffés et rapides. Je mis mon nez dans ce terrier, quand une langue humide et râpeuse me lécha ce dernier. Je sortie ma tête quand je m’aperçu que, deux petits louveteaux y était caché, pour ne pas se faire engloutir par n’importe quel animal plus gros qu’eux. Leurs têtes fines et leurs changements de couleur sur le haut du nez les rendait trop mignons. Je ne voulais pas les effrayer, et puis, le danger rodait en ce moment. Leur mère devait revenir au plus vite. Je fis une caresse au premier qui m’avait léchouiller, puis le deuxième vint de lui-même. Ils s’agitaient un peu, je fus obligé de les laisser sortir pour qu’ils finissent leur combat. Je ne savais pas si c’était deux mâles, deux femelles, ou bien encore, un mâle et une femelle. Je tournai la tête quand ils faisaient des rouler-bouler, et ce fus grâce à ça que je pus savoir leur sexe. La femelle avait le dessus, mais le mâle se défendait bien. Elle avait la tête encore plus fine. Lui, était plus bouboule, mais il était trop chou. -Du calme les petits, votre mère ne vas pas tarder, dis-je l’air moins sur que mes paroles. Mais en effet, leur mère arrivait, faisant retentir ses grosses pattes sur le sol humide et dur. Quand elle fut devant moi, je n’eu pas peur, ce que je redoutais, et ce qu’elle aurait cru. Elle me balaya du regard, et fit un signe de tête en remerciement que je ne comprenais pas. Je n’avais rien fais, je cru même qu’elle allait me chasser car j’avais approché sa progéniture. Ou alors, je les avais protégés en quelques sortes. Comme si elle comprenait mon esprit, elle m’affirma. Mais moi aussi, comme par enchantement, je compris son esprit. -Je m’appelle Leyla, lui dis-je hésitante. -Moi c’est Shinie, répondit-elle sèchement (avec son esprit). -Enchanté. -Moi de même… -De qu’elle meute fais-tu parti, même si je n’en connais pas ? -De qu’elle meute je suis l’Alpha tu veux dire. Nous sommes les Moonfire. Nous dominons cette terre. De la Vallée au Ombres jusqu’au Rocher de Lune, dit-elle en un soupire Je la regardai avec inquiétude, ce qui devait se voir sur mon visage, car elle eu un sourire. -Désolé, mais il faut que je rentre, avec mes petits, chuchota-t-elle en prenant ses petits. Les Killerlight veule nous piquer notre territoire. Tu n’auras pas le temps de retourner chez toi, vivante. Ses paroles me firent peur. Je fis ma tête de chien battu puis elle dit : Bon viens avec nous, je vais te montrer notre tanière, et après je te conduirais chez toi, continua-t-elle. Notre tanière est assez grande pour que tu rentre dedans. Je la suivie jusqu’à sa tanière. Elle devait faire au moins 2m30 de hauteur et 50 m² de largeur. Je m’assis dans un pouf confortable. -Pourquoi avez-vous des poufs et autres objet humain ?, demandai-je. -Attends, je reviens. Elle alla dans une chambre, une lumière étouffée en sortie, et elle revint humaine, du moins, je crus la reconnaître, mais je dis quand même : -Wouah !, m’exclamé-je. Comment a tu fais ? -Simple, je me suis retransformer en humaine. Je suis ne lycaon. Je me rendis compte que je n’étais qu’un simple humaine…qui parlait avec des loups. Mais je n’eue pas le temps de réfléchir plus. Elle venue vers moi et dit : -Je vais te ramener chez toi. Elle se transforma en louve, et me fis grimpait sur son dos. Elle prit un raccourci qui passait tout près d’un lac et d’une clairière lumineuse. Au loin je pouvais apercevoir une allée rempli de ronce : l’allée habituelle pour rejoindre leur maison. Il l’avait bloqué pour que les intrus n’essayent même pas de s’approcher. Ce qui était le cas apparemment. Quand nous arrivâmes devant chez moi, à l’orée de la forêt, elle me fit descendre. -Merci, lui dis-je en lui décochant un sourire. Elle inclina la tête et reparti à une vitesse folle. Mes parents, comme souvent, n’étaient pas là. Je m’assoupie dans notre canapé en cuir rouge, abimé par les griffes de mon chat. D’ailleurs, celui-ci grimpa sur mes genoux. Sentant l’odeur de la louve, il miaula me questionnant. Je lui fis une caresse et mon sourire charmeur pour le rassurer. Il n’avait pas l’air de me croire, vu les yeux qu’il me tirait. -Bon j’avoue, j’ai vu des loups. Il ne parut pas content, car il s’en alla. Mais je compris qu’il avait faim. Je me dirigeai vers le frigo suivi de Firoufou, l’ouvrit et pris la boîte de pâté. Firoufou miaula au moins cinq bonne fois avant que je lui pose la gamelle à terre. Il s’empressa de manger, puis alla se reposer sur la chaise de mon bureau. Cela me fit penser que dans deux jours, c’était la rentrée. Moi, mon frère et mes parents avions déménageait dans une ville près de la forêt et non loin de la mer, sans oublier le niveau de la ville. Mon nouveau lycée était immense. J’étais encore dans mes pensées quand le téléphone sonna. - llo ? -Leyla ? C’est maman ! Ca va ? Bon, c’était pour te dire qu’on rentre demain après-midi. D’accord ? -Oh maman ! Oui ça va. OK. A quelle heure ? -On sera là vers les 16h. A demain ! -A demain. Je raccrochai et soupirais. Je voulais revoir la louve et sa meute. Les Moonfire. Je me rassis dans le canapé, le bout des genoux collé, et mes coudes dessus ainsi que ma tête reposant sur mes mains, en m’assoupissant. Je me levai et me dirigea vers le frigo, pour moi cette fois-ci, et pris une boîte de raviolis. Je guettais l’heure, et remarquai qu’il était déjà 20h30. J’avais passé au moins une heure sur le canapé, vu que la nuit était tombée. Je m’empressai de les manger pour aller me coucher. J’avais l’intention de me coucher tôt, pour aller voir les loups vers les 6h du matin. Quand je finis mon assiette, quelqu'un frappa à ma porte. -Leyla ! Viens vite ! J’ouvris la porte mais je n’eue pas le temps de voir qui c’était, que l’inconnu me prit par le bras avec une force incontestable. -Mais ! Qui êtes-vous ?! -Oh, pardon ! Je suis Robin, le fils de Shinie. Elle m’a envoyé pour qu’elle te montre quelque chose. Alors, grouille ! -C’est bon, c’est bon! Il me prit sur son dos, en humain, et fonça dans les branches pleines d’épines et de feuilles tranchantes. Nous arrivâmes enfin devant la tanière, quand il me prit pour me « balancer » jusqu’à l’entrée. Je le remerciai d’un regard de voleuse. J’entrée seulement que je vis trois loups-garous assis sur des poufs et des fauteuils, ainsi que Shinie, bras tendu sur une table, le regard posé sur ses doigts en sang. -Shinie ? -Leyla, ne revient surtout pas demain. -Mais pourquoi ? - Les Killerlight, ils seront surement là demain vers 6h. Vers 6h, pensai-je. Mon plan était fichu. Si j’avais était toute seule, je me saurais taper la tête. Voulant absolument venir, je leur annoncer : -Vous êtes surs ? J’aurais voulu vous parler… -Merci mais vois-tu, ils détruiront notre terre, si nous ne la défendons pas, dit-elle en mettant la main derrière sa tête, en plissant les yeux. -Alors, pourquoi ne viendrai-je pas ?, dis-je presque en sautillant. Elle me regarda d’un air arrogant, se retourna et fis un signe à un de ses loup. -Jack, emmène la dans la salle, siffla t’elle une boucle de ses cheveux tombant dans ses yeux. Il vint se posté près de moi et me prit le bras avec une douceur infime auquel je ne m’attendais pas. Je le suivie sans m’en rendre compte, tellement j’étais absorbé par ses yeux ocres, avec des reflets jaunes et bruns foncés qui me regardais tel un prédateur, et moi, j’étais sa proie. Quand je tournais la tête vers ma droite je m’aperçue que Shinie nous suivie. Nous arrivâmes dans une grande salle de couleur chaude, avec de grandes baies-vitrées. Il me fit m’asseoir dans un canapé marron, qu’il déplia pour avoir un support où poser nos pieds. Elle s’assit en face de moi dans un fauteuil, entouré de ses loups. Elle posa les mains sur l’accoudoir et me regarda avant de soupirer. Elle déclara enfin : -Je vais te présenter les membres de la meute. Si tu te trouvais en danger, tu n’auras qu’à les appeler. J’hochais la tête pour acquiescer, puis elle reprit la parole : -Nous sommes vingt-quatre. Quatorze garçons, dix filles, dit-elle en regardant son fils avec un air de reproche quand elle le vit couvert de boue de la tête aux pieds. -C’est bon, dit-il avant de s’appuyer sur le dossier du fauteuil. -Tant mieux, répliqua-t-elle avant de revenir au sujet. Aujourd’hui nous ne sommes que onze, mais je vais déjà te dire ceux qui sont là. Elle s’arrêta pour vérifier qu’ils étaient bien onze. - Bon déjà, moi, dit-elle d’un ton sec. Shinie, l’Alpha, était blonde cuivré. Elle avait des yeux bleus-gris, un tin lumineux qui faisait ressortir sa peau blanche légèrement bronzé. -Robin, mon fils et premier lieutenant de la meute. Il sourit de toutes ses dents et s’inclina, avant que sa mère lui tape le genou, d’une force assez élevée vu le gémissement qu’il poussa. Il était châtain clair, rappelant un peu les cheveux de sa mère. Ses yeux, lui, étaient d’un bleu éclatants, tel un lagon. Il avait la peau un peu plus foncé que sa mère. -Ella, ma fille, deuxième lieutenant par alliance, et voici Jean, son mari et donc deuxième lieutenant. Ella était d’un blond très lumineux et voyant, quand à son mari, il avait les cheveux bruns clairs. Shinie désigna quatre autres personnes à sa droite. -Voici Marc, Julien, Maya et Bran. Ils étaient tous droit comme des pics, les mains derrière le dos. Elle continua d’en désigner, mais à sa gauche cette fois-ci. - Jack, Jenna, Alice et Kévin. Kévin ? Kévin, ou es-tu ? Et d’un coup, un grand « Boum ! » se fit entendre. Une partie du plafond s’effondra, laissant tomber un jeune homme au sol. Quand je vis le garçon en face de moi, j’étouffai un cri aigu, et dis : -Kévin ?, soufflais-je. -Leyla! s’écria-t-il. -Mais… tu es un loup ? -Seulement depuis 2 mois, nous interrompis Shinie. Je réfléchis puis repris : -Pourquoi ne m’as-tu rien dis ? -De une, je n’ai pas le droit, et de deux, pour vous les humains, nous n’existons pas. -Tu sais très bien que j’y crois aux choses surnaturelles ! Et que j’adore en particulier les loups !, criai-je. Il resta muet, ne sachant quoi dire. C’est Shinie qui interrompit le silence qui régnait. -Au faites Kévin, faudra voir à me payer et me refaire le plafond… -Oui…pas de problème. Je le regardai d’un air, qui le fit éclater de rire. Je mêlé mon rire au sien, mais Robin arriva à côté de moi, puis me pris l’épaule –sans douceur comme à son habitude apparemment- et me conduis vers la porte toute poussiéreuse par l’arrivé brutale de Kévin. Shinie me regarda, inclina la tête puis dit : -Nous ne te dérangerons plus, du moins ce soir, dit-elle, avant de faire signe à son fils de me raccompagner chez moi. Il me conduit hors de la tanière, puis souffla : -Tu es une vraie tête de mule ma parole ! Je m’exclamai, sans bruit, puis dis, soucieuse : -Pourquoi dis-tu ça ? -T’as réussis à ce que ma mère accepte de te protéger ! C’est un exploit ! Personne n’y a réussi en jouant les têtes dures. Même moi, son fils, elle me laissait me débrouiller. Je ne savais pas pourquoi elle faisait cela, mais je me dis que je devais être hyper fragile. Nous n’étions qu’à dix mètres de la tanière que je lui déclaré : -Je sais très bien rentrée toute seule. -Si tu le désires, conclu-t-il. Il rentra aussi vite qu’il m’avait parlé. Je marchai pendant une bonne demi-heure, les jambes fatigué par la journée. Je n’avais pas empreinte le chemin que Shinie et sa meute avaient condamné au fil du temps. J’arrivai enfin chez moi que le téléphone sonna à nouveau, mais il s’avéra que c’était mon frère (son nom s’affichait sur le téléphone). -Leyla ?!, cria presque la personne qui m’interpeller. -Kad ? - Tu fous quoi ?! Ca fait 1 h que j’essaye de t’appeler ! - J’étais en forêt. Bon, je vais te laissais, j’suis crevée. -T’es chiante tu…, eut juste le temps de dire mon frère avant que je raccroche. Je regardai la pendule couleur argent, qui allait parfaitement bien avec les murs marrons du salon. Découragée de faire la vaisselle en voyant les assiettes qui étaient là depuis 2 jours, je partis aussitôt dans la salle de bain pour me mettre en pyjama, et me couchait par la suite. Le problème, c’est que je ne retrouvé plus mon pyjama. Je fouillais partout, sous mon lit, dans la salle de bains, derrière les oreillers, partout. Mais je m’aperçu que mon chat dormais tranquillement dessus. Je voulais le pousser un peu, pour prendre mon pyjama, mais il me feula dessus, chose qui ne faisait jamais. Je reculai instinctivement, mais m’en rapproché encore, toujours pour le déloger. Ce coup-ci, il ne feula pas mais ses yeux devinrent rouge sang. Il coucha les oreilles en arrière, puis comme-ci de rien n’était, il se rendormit tout doucement, sa petite bouille noire et blanche affichant un léger sourire. Je m’assis en soupirant sur mon lit. Je pus enfin prendre mon pyjama, décorer d’un loup hurlent et de patte de loup sur le côté de celui-ci. Mon chat ronronnait comme une automobile en plein démarrage. Je filai dans la salle de bain me changer, puis une fois cette tâche accomplie, je sautai dans mon lit, Firoufou s’accrochant à la couette. Une fois couché, je me dis que cette journée allait marquer ma vie d’une pierre blanche. Je pensais que ce n’étais qu’un long rêve, infernale ou doux, qui ne durera pas plus longtemps que ma mort. Je me faisais des idées, car je pris le ciseau qui été resté sur ma table de chevet, me plantant le bras avec. Evidement, mon sang coula, et je pus constater que j’étais bien dans le monde réel.
J'ai écris bien des choses sur cette histoire... Malgré ça, elle ets un peu dans les oubliettes en ce moment. Je la continuerais peut-être, plus tard.... - Lunes des vents - Chap1 : Une journée mouvementée:
Chap 1 : Une journée mouvementée
Aucune lueur de soleil ne pénétrait à travers la vitre froide. La chaleur avait d’ailleurs disparu elle aussi. Ecoutant de la musique sur mon MP5, assise sur le rebord de ma fenêtre, je regardais les feuilles d’automne voleter sur les courants d'air froid.. Pendant un court instant, j’aurais voulu être une feuille, flottant au gré de la brise. Mais mes pensées furent brisées, la sonnette de la porte retentissant. -J’arrive, j’arrive, grommelai-je. Je sortis de ma chambre, descendis l’escalier, puis arrivai jusqu’à la porte d'entrée que j’ouvris. -Hello ! Morgane est là ?, dit le jeune homme enthousiaste en face de moi. - Salut Jeff. Non, elle est en ville avec Océane et Nat’, répondis-je, le regard ailleurs. -Zut. Je peux l’attendre ici ? Je remis en place une mèche qui tombait devant mes yeux d’un vert presque anis, réfléchis un moment, puis déclarai : -Ok, mais si tu me déranges, je te fais bouffer le manteau de Morgane quand elle reviendra, finis-je par dire, soupirant du choix que je venais de faire. Jeff confirma qu'il me laisserait en paix d’un signe de tête. . Je soufflai puis remontai l’escalier mais je dus m’arrêter en le voyant se servir un verre de jus d’agrume, s’installant confortablement dans le canapé. -Surtout fais comme chez toi, ronchonnai-je sur un ton ironique. -Ah… Euh, merci. Je me tapai la tête. Et dire que j’avais 17 ans, et que lui en avait 19. Découragée du comportement du copain de ma sœur, je retournai dans ma chambre où je n’étais même pas cinq minutes plus tôt. Quand j’ouvris ma porte, je fis de grands yeux ronds en voyant la fenêtre ouverte. Je me précipitai pour la refermer, mais celle-ci semblait bloquée. Je poussai de toutes mes forces, mais rien à faire. Je m’assis sur mon lit, découragée, une pluie fine venant mouiller mon visage. Mon lit, qui se trouvait juste en dessous de ma fenêtre, me faisait profiter -en temps normal- du ciel et de ses changements. Mais là, j’aurais plutôt voulu qu’il soit à l’autre bout de la pièce, voyant la pluie se transformé petit à petit en grêle, puis en tempête. Ma fenêtre ne se fermait toujours pas, les rideaux commençant à s’arracher à cause des rafales de vent beaucoup plus importantes que 10 minutes avant. Ne sachant quoi faire, je décidai d’aller voir Jeff pour qu’il vienne m’aider à fermer ma fenêtre. Je traversai la pièce lentement, mais sûrement, comme ralentie par le vent, puis atteins ma porte, mais celle-ci ne s’ouvrit pas. -La fenêtre qui ne se ferme plus et maintenant la porte qui s’ouvre plus…, grognais-je, essayant de me cacher à moi-même la panique et la peur qui me prenaient. Je m’acharnai sur la porte pendant dix bonnes minutes, mais au bout d’un moment, la clenche s’enleva du bois, glissant désormais dans mes mains recouvertes de cloques dûes aux frottements que j’avais fait en essayant d’ouvrir cette maudite porte. -Mince… Je paniquais encore plus, me mordant la lèvre inférieure, son sang chaud coulant dans ma bouche. Pour essayer une dernière fois de sortir de ma chambre, je donnai un coup de pied dans la porte, espérant la défoncer, mais rien. Aucun résultat satisfaisant. Condamnée à subir cette tempête qui se révélait terrible, je me recroquevillai derrière ma table de chevet, seul endroit où le vent pénétrait le moins. Je posai ma tête sur mes genoux, laissant échapper des larmes bouillantes de rage. Soudain, je levai le regard sur la fenêtre, entendant des cris. Je m’approchai vivement de celle-ci, regardai dehors, puis je vis Jeff, qui m’appelait. -Kate ! Vite, sort de ta chambre !, hurla celui-ci. Je le regardais, un rictus se formant sur mes lèvres ensanglantées. Je fis un hochement de tête rapide, affirmant que je voulais réellement sortir de ce pétrin. Je commençai à poser un pied hors de ma chambre, enjambant la fenêtre, mais je fus contrainte de reculer, une grande rafale me poussant à l’intérieur. -Zu…, eus-je juste le temps de dire en voyant ma fenêtre se fermer brusquement, une mini-tornade tournoyant désormais au milieu de la pièce. Je la regardais, sans cligner des yeux. Ceux-ci devinrent blancs, comme hypnotisés par cette tornade qui tirait du blanc au bleu. Cette toupie du ciel se rapprochait de moi, tourbillonnant comme une danseuse. Au bout d’un moment, cette tornade devenue petite, laissa place à une ombre blanche, dont la chevelure longue et lumineuse flottait dans l’air, chatouillant parfois mon nez qui éternua à plusieurs reprises. Je regardais cette ombre, stupéfaite. A vrai dire, c’était une femme, une chevelure angélique, un diadème sur ses cheveux blonds-blancs, avec le signe du vent sur le sommet de celui-ci. Elle avait les cheveux tirés en arrière, un teint palot, et une longue robe blanche ondulée comme une tornade à l’envers. Elle s’approcha de moi sans que je m’en rende compte, me tendant une main, celle-ci m’attirant à elle. Elle murmurait : -Viens, viens à moi… Tu ne peux reculer face à ton destin… Tu as eu, mais tu n’as plus le choix… Viens, viens et prends-moi la main… Je me laissais aller, me faisant transporter jusqu’à mon lit mou et doux, recouvert d’une couette épaisse avec des loups en décors. Quand je fus allongée, elle prononça quelques mots inaudibles. Ma gorge se souleva, ma tête rejetée en arrière, comme si un aimant amenait mon cou à elle. La femme rapprochait son visage de mon cou froid, lisse et à découvert. Elle entrouvrit la bouche légèrement, découvrant des crocs pointus et lisses. On pouvait voir à vu d’œil leur brillance, ainsi qu’ils étaient très aiguisés. Le choc. Elle transperça ma peau de ses canines de prédatrice, laissant échapper mon sang à vif. Mes yeux s'ouvrirent toujours un peu plus, puis se fermèrent complètement. J'étais désormais dans un autre monde. Entre le rêve, le sommeil, et... La mort.
Quand je me réveillai, j'étais dans une pièce sombre, humide, et qui puait le rat mort. La senteur de sueur embaumait aussi cet endroit. Mais... Une autre odeur était aussi présente. Je n'aurais pu dire laquelle, mais celle-ci était immonde. On aurait dit un corps en décomposition. Pour vérifier mon hypothèse, je me levai -non sans difficultés- et fis quelques pas saccadés par une douleur qui me prenait à la cuisse. A quelques mètres de l'endroit où je me trouvais auparavant, j'aperçus une masse longue, envahie par les mouches. Je me rapprochais encore un peu, mon nez picotant à ce mélange infecte, puis, quand mon visage fut à la limite du possible, je pris une grande bouffée d'air, décidant d'approfondir la découverte. L'apparence de la masse était masquée par le peu de luminosité, mais je distinguais clairement une espèce vivante -du moins en temps normal-. La chose semblait être de dos; alors, d'une main prudente, je la retournai, avec réticence bien évidemment, mais je le fis. Dans la rotation, le corps bruissa d'un bruit qui vous en tort les boyaux. Au même moment, une odeur nouvelle parvint jusqu'à mon nez. Une odeur plus douce, sucrée, Pas comme cette abominable chose qui était jonché sur le sol, devant moi, que je venais de toucher. Le peu de lumière s'affaiblit encore plus, quelque se mettant juste en face de moi. « Lève-toi, m'ordonna une voix féminine. » J’exécutai alors l'ordre, et, malgré la douleur que mes jambes subissait, me levis. Je suivis cette personne sans savoir où j'allais. Quand je fus sortis de la pièce, la mystérieuse fille ferma une grosse porte. Je m'aperçus alors que le bruit entendu auparavant n'était pas le corps, mais bien cette porte. La fille me poussa violemment, en signe d'un « Avance ». Face à cette force surnaturelle je me retrouvai rapidement à 4 mètres loin devant. Mais à partir d'ici, je ne bougeai plus. « Avance ! - Nan mais ça va pas la tête ?, répliquai-je. Je sais même pas qu... - Tais-toi ! C'est moi qui parle ! Toi, tu te la fe*** ! » Je compris rapidement qu'avec elle désobéir était égal à mourir.
Voici enfin le moment de découvrir Lune des Vents ! C'est l'histoire que j'écris le plus activement en ce moment ^^. Bref, vous allez me dire, ça fait beaucoup d'histoire en ce moment ! Et oui, je suis comme ça ! Si j'ai une idée qui surgit, je préfère commençait à l'écrire, même si j'ai d'autres histoires sur le feu, que de la laissait filer et de ne plus avoir l'idée... Bon, pour l'instant c'est tout il me semble, mais c'est déjà pas mal :p
Dernière édition par Plume le Lun 14 Mai - 17:45, édité 1 fois | |
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